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Qui sommes-nous ?

La Bonne Poire, à la base, c’est une initiative militante lancée par trois femmes. 

L'idée est née en mai 2021 dans la tête d'Odile, très vite rejointe par Rachel et Leila. Depuis quelques années, nous voyons les hommes de notre entourage chercher leur place dans la lutte anti-patriarcale. Souvent, leurs espaces de questionnement et de déconstruction étaient des conversations individuelles avec nous, leurs ami·es féministes. Mais ce modèle a des limites, notamment celle de la charge pédagogique qui repose indûment sur les personnes opprimées ainsi que celle de l'isolement des hommes qui trouvent difficilement des pairs avec qui partager leurs questionnements. 

Chacune d’entre nous est engagée dans un itinéraire féministe qui lui est propre. Chacune s’est laissée travailler et transformer par cette lutte de toutes nos existences, à travers des phases de colère, de tristesse, de révolte, de formation, de fatigue, pour finalement arriver à un moment où on s’est senti la possibilité (ou la nécessité) d’engager de l’énergie dans de nouveaux lieux. C’est un besoin d’espoir, celui d’avancer concrètement vers des possibles souhaitables, qui a été à l’origine de La Bonne Poire.

Le travail que nous fournissons pour La Bonne Poire est militant et bénévole. C’est-à-dire : c’est du travail gratuit que l’on réalise en parallèle de nos engagements professionnels rémunérés. Nous avons à de nombreuses reprises problématisé la gratuité de ce travail (et plusieurs fois nous avons été interpellées de l’extérieur à ce sujet). Oui, on croit que c’est un problème. Mais nous n’avons, pour l’instant, pas les moyens (humains) de faire mieux. Les conditions auxquelles nous réalisons ce travail sont décrites par ailleurs

La visée est de créer des espaces de lutte anti-patriarcale qui soient mixtes et de prendre soin de cette mixité. La Bonne Poire a donc rapidement été renforcée par une poignée d’hommes désireux de s’investir davantage. 

Le noyau à l’origine de La Bonne Poire est composé de trois profils assez complémentaires, ici illustrés par le recours à la métaphore canine :​​

Odile est un retriever, un chien rapporteur : elle suit son flair, n’a pas peur de se jeter à l’eau et rapporte de la brousse les éléments dont on a besoin pour avancer. Son tempérament précrastinateur en fait la maîtresse des to-do listes et le moteur de La Bonne Poire.

Rachel est un chien de berger : elle observe le terrain, analyse les flux, s’active pour résoudre les casse-têtes et nous amener à destination. Elle aime les défis, est très active et travailleuse, mais elle a besoin de faire partie d’un collectif sinon elle meurt d’ennui.

Leila est un chien de garde : elle accueille et prend soin tout autant qu’elle reste vigilante, aux aguets. Sa posture préférée est celle du poste d’observation, elle est la gardienne du site web et maintient une veille sur le paysage intellectuel et militant dans lequel on s’inscrit.

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