On vous avait fait part en septembre de nos intentions pour cette nouvelle saison. Nous voilà en décembre, qui sonne un peu comme un premier bilan, un moment de prise de recul pour regarder l’année écoulée. Décembre, c’est aussi l’obscurité, ses nouvelles souvent pesantes, les maladies saisonnières, la fatigue qui nous gagne pour ne pas parler même de découragement. À l’heure de dresser nos vœux pour l’année à venir, nous vous souhaitons de la joie; et plus particulièrement la joie militante, peut-être une des ressources les plus à protéger en ce moment.
Cette joie dont nous parlons n’est pas celle d’une satisfaction complaisante ni d’un optimisme naïf. Elle est une passion active : un mouvement, une force qui nous traverse et grandit lorsque nous agissons ensemble pour transformer le monde. C’est cette énergie qui nous rend capables de résister au bullshit ambiant et de continuer à œuvrer, non pas en dépit des difficultés, mais en embrassant pleinement notre pouvoir collectif d’agir. La joie militante, c’est cultiver la capacité de s’épanouir tout en résistant. C’est refuser les logiques qui nous isolent ou nous enferment dans des radicalismes rigides. La joie militante nous invite à expérimenter, à rester curieux·ses, à bâtir des liens profonds et vivants – des relations créatives, soutenues par la convivialité, un mélange de confiance et de responsabilité partagée.
À La Bonne Poire, nous sommes souvent touchées par la manière dont nos amitiés se construisent et se consolident dans l’action que nous menons ensemble, par la puissance qu’il y a de rire de l’horreur. Non pas pour s’en distancier mais, au contraire, pour se maintenir à flot, tenir le cap et préserver ces regards espiègles qui animent nos réunions, nos activités, nos rencontres.
Alors, pour cette nouvelle année, nous vous souhaitons de sentir vos puissances grandir dans le quotidien, d’être bouleversé·es par la transformation collective. Que nos luttes soient des lieux où la joie circule, où nos désirs d’agir ensemble s’affirment, où nous retrouvons le goût d’expérimenter et d’inventer !
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# Retour sur nos activités de décembre
La mensuelle de décembre : Nos familles patriarcales
Et si on prenait une paire de lunettes féministes pour regarder les dynamiques patriarcales au sein de nos familles ? C’est ce que nous vous avons invité·es à faire pour cette dernière mensuelle de 2024. Nombreux·ses sont celleux qui retrouvent leur famille pour les fêtes et l’on sait fort bien combien cela peut être source d’inconfort, d’appréhension ou d’angoisses, combien ces contextes peuvent être violents et combien ils peuvent faire remonter ces 1001 questionnements existentiels qui nous hantent périodiquement. Parler de nos familles, c’est parler de la manière dont on apprend le patriarcat, c’est toucher à la racine de nombreuses souffrances. Depuis longtemps des féministes ont pointé que la famille nucléaire n’est autre qu'une institution patriarcale, dans laquelle les rôles genrés font loi, dans lesquels l’abus et la violence peuvent régner comme norme ; la famille, au fond, c’est aussi le berceau de la domination. Nous le savons : certaines mensuelles s’attaquent à des sujets plus légers que d’autres, et à l’approche de celle-ci, nous sentions qu’elle ne serait pas simple.
Mais d’abord, c’est quoi, une famille patriarcale ? Nous avons commencé par en faire l’esquisse collectivement, non pas pour la définir, mais pour en montrer une multitude de facettes. Une famille patriarcale suit la volonté et le désir du chef de famille, qui est souvent le père ; une famille patriarcale c’est là où règne le silence mais aussi là où se disent des commentaires sexistes et rabaissants. C’est une famille dans laquelle il y a de la dépendance affective et aussi de la carence affective. C’est une famille où il faut demander à la mère pour avoir des nouvelles du père et, si on veut des nouvelles de la mère, il faut que le père ne soit pas là. C’est un système hiérarchique qui permet, génère et entretient de la violence physique et psychologique ; dans lequel chacun·e doit tenir son rôle sous peine d’être moqué·e ou puni·e. C’est une famille où les hommes vivent leur vie et les femmes gèrent les vies des autres ; une famille qui s’organise autour des émotions du père et où la mère connaît la musique pour faire redescendre la colère ; une famille pleine de secrets qui ne peuvent pas être racontés à l’extérieur ; un endroit où les hommes sont des artistes et les femmes font du social ; où il y a de l’indicible, un contrôle inégal de l’argent, une répartition inégale du travail domestique ; mais c’est aussi une famille où des poches de résistance s’érigent.
La famille patriarcale prend de nombreuses formes. Chacune constitue un système singulier à l’intérieur duquel nous jouons des rôles. Et toi, tu es qui à l’intérieur de ta famille patriarcale ? De quelle manière notre genre nous assigne un rôle, quelle place nous donne-t-il ? Quelles possibilités avons-nous à l'intérieur de celle-ci ?
Comme d’habitude, le groupe s’est divisé pour former des tables qui approfondissent l’une ou l’autre thématique.
Un groupe a réfléchi à la famille avec laquelle on a coupé les ponts, choisi de ne plus entretenir de liens avec elle. Peut-on rompre avec sa famille ? Pourquoi est-ce si difficile ? Vaut-il mieux essayer de maintenir le lien à tout prix ? Doit-on aimer sa famille ?
Une autre table s’est concentrée sur la relation qu’on peut entretenir à son père ; thématique déjà abordée lors de la une mensuelle “paternité, pères, papas”. Comment sortir de l’absence de dialogues avec son père afin de ne pas transmettre cela à la génération suivante ? Comment tisser du lien avec ses enfants ? Comment créer des rituels et un cadre dans la vie des enfants sans pour autant reproduire un cadre trop rigide et patriarcal ?
Une autre table s’est attelée à interroger la reproduction des rôles de genre dans les relations hétérosexuelles et comment faire famille autrement.
Une table plus pragmatique a érigé des stratégies de survie aux fêtes de famille. Comment poser ses limites ou endiguer les comportements violents sans faire éclater les conflits ? Comment soutenir (ou soulager) les personnes (souvent sexisées) qui fournissent ce travail trop peu valorisé de produire de la convivialité et de la fête ? Comment protéger les personnes les plus exposées au sexisme, à la queerphobie, au racisme, au validisme ? Le souper de Noël cristallise souvent un grand nombre d’enjeux, pas sûr que ça soit le lieu pour changer les choses. Mais c’est aussi le lieu où la violence est la plus visible, et pour beaucoup de familles un des seuls moments où on se voit. « Le match se joue avant le match » remarque un participant. Il faut le voir venir, s’organiser comme dans un syndicat : se trouver des complices, briefer ses allié·e·s, penser les marges de manœuvre et les rapports de force. Délimiter le terrain et des objectifs de façon à pouvoir avancer sur des fronts précis, en ayant assuré ses arrières. En tout cas, ne pas perdre de vue qu’au sein d’une famille, nous appartenons à un même système et que cela génère de l’interdépendance. Vouloir changer les choses seul·e expose au risque d’exploser en vol. Il est important de penser les risques et le soin. Et surtout : se rappeler qu’on n’est obligé·e de rien. On peut refuser une conversation, mettre fin à une interaction, partir tôt, poser ses limites. Plusieurs ressources qui regroupent des stratégies de survie aux fêtes de famille sont listées en fin de newsletter.
Enfin, une table s’est interrogée sur les recompositions familiales, la manière dont elles brisent et redéfinissent les familles ainsi que les rôles qu’on y joue. Une question a infusé chaque étape de la discussion : comment parler avec des parents coupés d’eux-mêmes ? Comment prendre soin et maintenir la place de celui ou celle qui ne voit rien ? Et au fond, est-iel vraiment dupe ?
On tient à souligner la douceur qui s’est dégagée de cette soirée, la bienveillance et les conversations enrichissantes. Elle a donné à beaucoup une dose d’espoir et de connexion pour ne pas se sentir seul·e·s et désespéré·e·s face aux défis que nous posent nos familles, particulièrement en période de fêtes. Merci à toustes les participant·es pour cette belle soirée ! Quelqu’un a dit à la fin : « j’ai vécu ce soir mon premier contre-Noël, mais un Noël réussi ! »
Chantier : Agressions # 2
Lors de notre premier chantier, nous étions parti·es de situations concrètes partagées par les participant·es pour identifier collectivement nos besoins et nos manques d’outils afin de mieux gérer les violences sexistes et sexuelles. La plupart des personnes ou des collectifs se confrontent à ces questions pour la première fois lorsqu’un cas fait irruption dans leur quotidien et iels se trouvent souvent pris de court, à bricoler des solutions dans l’urgence. Pourtant, de nombreuses ressources existent déjà, trop souvent méconnues. Ce deuxième chantier avait pour objectif de mettre notre public en contact avec des ressources déjà existantes et de commencer à répondre aux besoins identifiés précédemment.
Pour cette deuxième soirée, on a aussi eu envie d’ancrer notre travail dans la parole des personnes cibles ou victimes de violences sexistes et sexuelles. Écouter ce que disent les victimes permet de remettre au premier plan qu’on parle de justice, de soin et de relation; pas de ce qu’il me paraît juste de faire à moi et mon appareillage logico-déductif. On ne pense pas « problème → solution » mais interdépendances. On avait envie d’écouter comment le fait de penser à partir de ces témoignages déplaçait la manière dont ces situations nous travaillent.
On a tenté un truc. Lors du tour de présentation, nous avons fait tourner le livre Je ne l’ai jamais dit à personne de Martine Delvaux. Il s’agit d’un recueil de témoignages collectés au moment de MeToo. Le livre est intégralement composé de courts paragraphes (d’une phrase à quelques lignes) que des femmes ont dit pour parler des violences qu’elles avaient vécues. L’ensemble donne l’impression d’un long récit mosaïque, toutes les situations individuelles pourraient se fondre les unes dans les autres, donnant l’impression de parler d’une seule voix, polyphonique. Chacun·e était invité·e à lire un extrait au hasard avant de partager son prénom et une information sur soi.
Dès qu’on a commencé à lire les extraits, l’atmosphère dans la pièce a changé. Elle s’est comme chargée d’un poids, d’une épaisseur. On ne parle pas en l’air, on ne parle pas de situations hypothétiques, d’histoires abstraites : ce sont des voix réelles, qui parlent de violences réelles. La lecture des témoignages a résonné avec chacune des femmes présentes. Chacune a, en d’autres temps, pu prononcer des phrases similaires, des carrelages qui appartiennent à cette même mosaïque. Chacune a pu en entendre, en recueillir une multitude ; entre personnes sexisées ça circule. Mais entendre ces phrases prononcées par des hommes, qui plus est dans un espace collectif majoritairement masculin, était inhabituel - et puissant.
Le groupe s’est ensuite divisé en tables de travail sur cinq thématiques différentes, chacune reliée à une sélection de zines (des fascicules auto-éditées à petit tirage, servant à propager des idées, des outils et des réflexions politiques). Les cinq thématiques étaient :
Cas d’école : besoin d’exemples, de la documentation sur des prises en charge qui ont eu lieu afin de nourrir notre imagination sur ce qui peut être un processus souhaitable ;
S’outiller : besoin de mieux prendre en compte nos ressources pour gérer ces situations, de prendre les choses avec méthode, de penser les cas limites et apprendre à définir des rôles entre personnes qui accompagnent les victimes, personnes qui accompagnent les agressaires et les personnes qui prennent soin des personnes qui prennent soin ;
Nommer des situations : besoin d’apprendre à déceler, identifier et qualifier des situations pour réagir plus vite et mieux tout en évitant un jargon qui parfois dessert le processus.
Comprendre le vécu des victimes : besoin, pour des personnes qui ne sont pas sexisées (c’est-à-dire des hommes cis et hétéro) de comprendre le continuum des violences, les intrications complexes des systèmes d’oppression et le vécu de domination. Ce groupe a relevé que les situations étaient souvent plus complexes qu’ils ne l’avaient imaginé. Il a conclu qu’il fallait lire davantage de témoignages pour pouvoir mieux accueillir ces contradictions et les violences internalisées du côté de la victime (réflexe de défendre l’agresseur, de se culpabiliser, de changer de discours, …).
Se reconnaître agresseur : besoin de lucidité sur soi-même et les situations dans lesquelles on a pu ne pas être irréprochable. Quels sont les freins à faire face à ce genre de situations ? Comment penser les choses pour faciliter le travail du côté des agresseurs ?
Après cette session de travail par groupes, nous nous sommes rassemblé·es en grand groupe pour une discussion collective, plus généraliste. Nous avons parlé de l’importance de redonner de l’autonomie aux victimes en leur restituant la capacité de choisir. Tout en étant critiques des postures qui donnent tout pouvoir aux victimes sous couvert d’être de bons alliés : « Je considère que la victime a tout le droit de vouloir mettre le feu au monde : sa colère est légitime, zéro discussion. Mais l’entourage doit se responsabiliser par rapport à ça et parfois, en donnant tout pouvoir à la victime, sans discussion, en se rendant complice du moindre vouloir de la victime, l’entourage se déresponsabilise et cela empêche la victime d’avoir une colère totale, à laquelle elle a pourtant droit. »
Nous avons parlé de comment parfois, dans les processus de prise en charge dans des collectifs, on prend le pli de rationaliser et de faire des procédures très contrôlées en mettant les affects à distance. Mais il est nécessaire de prendre en compte aussi les émotions. Comment ces questions traversent nos corps, nos émotions, nos relations ? Comment les auteur·ices de violences peuvent intégrer l’information lorsqu’on les met au courant ? De quelle temporalité avons-nous besoin pour digérer les infos, les étapes ? Avoir une équipe de gens qui font du soin, qui donnent de l’espace aux émotions de chacun·e des acteur·ices (on a pu les appeler brièvement “team décharge [émotionnelle]”) permet de maintenir les différents acteurs impliqués dans le processus.
Même les agressaires ont besoin de digérer leurs émotions. Mais comment alors éviter de tomber dans le trop-de-soin, trop-de-complaisance, trop-d’empathie ? Donner de la place aux émotions des agressaires ne signifie pas la mettre sur un pied d’égalité avec les victimes. Il faut être vigilant à ça. Mais sécuriser un·e agressaire pour qu’iel puisse s’exprimer et/ou comprendre ce qu’on lui reproche peut aussi permettre de les faire sortir du déni et de rester engagés dans le processus de réparation ou de transformation. On a essayé de voir ça comme une différence entre “le soin comme une fin en soi” (pour la victime) et “le soin comme un moyen” (pour l’agressaire). À méditer !
Enfin, on a souligné l’importance de revenir à la matérialité des faits, c’est-à-dire de séparer les faits des ressentis, de reconstruire une réalité collective à laquelle on peut se raccrocher pour interpeller, pour reconstruire, pour agir. Sinon, on entre dans un grand relativisme qui dessert largement l’ambition de rendre justice.
On est très contentes de ce deuxième chantier, qui était ambitieux et expérimental et qui a donné de très chouettes résultats. Seul regret : on aurait dû avoir une heure en plus, au moins ! Pour toutes les personnes qui chercheraient à mettre la main sur plus de ressources, on recommande largement de faire un tour sur infokiosques (le sang): une mine d’or à zines classés par thématiques.
Merci à tous·tes les participant·es pour leur engagement et leurs contributions.
# Nos prochains événements
La mensuelle de janvier : Masculinités et thérapie
Avec le creux de l'hiver, les jours les plus courts de l'année, le manque de lumière, la déprime n'est jamais loin. On vous propose de discuter en janvier de comment les hommes prennent (ou pas) soin de leur santé mentale.
De quels outils disposent les hommes pour prendre soin de leur vie intérieure ? Où se mettent-ils au travail d’eux-même ; où apprennent-ils à identifier et à travailler leur mal-être, leurs émotions, leurs questions profondes ? Pourquoi les hommes vont-ils moins chez le psy ? Si les amitiés masculines sont rarement des espaces de vulnérabilité et de travail sur soi, les relations que des hommes entretiennent avec des femmes sont souvent des espaces d’introspection, de réflexion et d’évolution. Quid de ce travail gratuit ?
Cet événement interroge les résistances des hommes face aux thérapies, à la prise en charge émotionnelle, au soin de soi et des autres. Une invitation à réfléchir ensemble à ce que l’on fait de nos vies intérieures, de nos mal-êtres et de nos failles.
Si tu ne sais pas encore ce qu’est une mensuelle et que tu veux en savoir plus sur ce format, c’est par ici.
Infos pratiques
Quand ? Le mardi 14 janvier 2024
Ouverture des portes à 18h30, début de l’activité à 19h et fermeture à 22h.
Où ? À La Vieille Chéchette (2 rue du Monténégro - 1060 Saint-Gilles)
Pour qui ? Nous espérons que cette activité touche principalement des hommes. Si tu es intéressé·e et que tu n'es pas un homme, tu es lae bienvenu·e ! Mais c'est encore mieux si tu viens accompagné·e :)
Le nombre de places est limité : inscription via ce formulaire.
Prix libre et conscient
Événement Facebook
Focus : En avant vers le 8 mars !
Préparons-nous ensemble pour les nouvelles mobilisations féministes organisées par le Collecti·e·f 8 maars ! Il s’agit d’une grève féministe, grève des femmes*, à laquelle les hommes sont toutefois conviés en soutien. Mais ça veut dire quoi, “soutenir” la grève des femmes* ? Quel est le rôle et la place d’un·e allié·e ce jour-là, et dans les jours qui précèdent ?
Cette année particulièrement, La Bonne Poire propose de mobiliser les personnes qui ne sont pas des femmes* et qui voudraient contribuer concrètement aux mobilisations féministes de cette journée. Nous voulons aller plus loin que les précédentes années et créer un groupe qui puisse s’organiser pour soutenir la grève féministe et les actions prévues. Cette démarche vise à transformer la volonté d’être allié en actes concrets : pas pour choper quelques bons points ou cocher une « BA féministe » annuelle, mais pour prendre une part active dans une lutte qui nous concerne toutes et tous, en comprenant ses énergies, ses enjeux.
Le mercredi 22 janvier, nous vous proposons un moment en plusieurs temps :
Nous explorerons les racines historiques du 8 mars, pour comprendre les revendications des grèves féministes d’hier et d’aujourd’hui, afin de saisir la continuité de ce mouvement et de s’inscrire dans un héritage.
Nous réfléchirons à la non-mixité choisie et à ses raisons politiques, tout en envisageant comment agir depuis une place respectueuse et soutenante.
Nous travaillerons collectivement pour identifier les pièges à éviter et imaginer des actions concrètes et pertinentes.
Cet atelier est ouvert à toustes, mais s’adresse en priorité à des hommes motivés à participer et à s’organiser en soutien à la grève.
Infos pratiques
Quand ? Le mercredi 22 janvier 2025
Ouverture des portes à 18h30, début de l’activité à 19h et fermeture à 22h.
Où ? Lieu à confirmer, à Bruxelles (on tiendra au courant par mail les personnes inscrites)
Le nombre de places est limité : inscription via ce formulaire.
Prix libre et conscient
Événement Facebook
# Recommandations
Suite à la mensuelle
Le livre Faire famille autrement de Gabrielle Richard (Binge Audio)
L’épisode “Guide de survie aux fêtes de famille” du podcast Les Couilles sur la table
L’épisode “Guide de survie aux fêtes de famille : le retour” du podcast Les Couilles sur la table
Le livre Ce que Cécile sait de Cécile Cée (Marabout, 2024)
Le livre Le berceau des dominations. Anthropologie de l’inceste de Dorothée Dussy (Pocket, 2021)
Vidéo Blast “Pères de famille : l’arnaque derrière les beaux discours”
Zines mobilisés lors du chantier # 2
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