[Nombre de places limité. Inscription souhaitée ici : https://bit.ly/3XQGlEc]
# MeToo. Depuis 2017, on a pu assister à ce que certain·es ont appelé une “libération de la parole”, d’autres “une libération de l’écoute”. Cinq ans après, le nombre et l’ampleur de ces histoires d’agressions, de viols, de violences sexistes et sexuelles ne nous surprennent plus. Il n’est plus possible de les voir sous le prisme du drame individuel, tant il apparaît évident qu’elles sont les symptômes d’un système qui nous concerne toustes : victimes, coupables, témoins, complices, justicier·es, ami·es, adelphes, collègues, confident·es.
La conscience du problème est devenue publique et collective. Il en va de même de sa prise en charge : elle est devenue un sujet politique. C’est en ce sens que La Bonne Poire propose une série de trois activités consacrées à la question : “Qu’est-ce qu’on fait des agressions ?”
Nous n’ambitionnons pas de résoudre quoique ce soit ni d’apporter des solutions toutes faites, mais bien de créer des espaces d’éducation, de réflexion, d’échanges, de travail collectif sur cette question devenue sujet de société.
Et comme c’est un gros morceau qui mérite qu’on s’y arrête, nous allons l’aborder à travers trois pistes d’analyses. Il est vivement encouragé de participer aux trois activités car les contenus sont liés. Chaque soirée se déroulera en deux temps : le premier prendra la forme d’un atelier interactif avec une animation, le deuxième plus convivial et informel au bar.
_______________________________________________
Quoi ? Trois soirées dont la première le 7 février : "Faut-il banaliser ou criminaliser les violences sexistes et sexuelles?" (programme complet plus bas)
Nombre de places limité. Inscription souhaitée ici : https://bit.ly/3XQGlEc
Où ? Maison des Solidarités - 133 rue du Viaduc, 1050 Ixelles (salle La Fontaine)
Horaires : 18h30 ouverture des portes ; 19h début de l’activité ; 22h30 fermeture
Activité à prix libre.
Toutes les infos sur l'événement Facebook.
Pour qui ? Les activités de La Bonne Poire ciblent d’habitude en priorité les personnes dont l'identité de genre s'est construite, à un moment ou à un autre dans la masculinité, que cela soit de manière assignée, transitionnelle, revendiquée ou rejetée. Cependant, pour ce sujet-ci, nous encourageons tout le monde à venir parce qu’il nous concerne toustes et que nos différentes perspectives contribueront à enrichir les échanges. Néanmoins, nous insistons sur le fait qu’il s’agit d’un espace de réflexion et de travail, et non d’un espace de médiation victime-agresseur ou de justice réparatrice.
Programme complet * Atelier 1 - 7 février : Faut-il banaliser ou criminaliser les violences sexistes et sexuelles ? (volet judiciaire) * Atelier 2 - 20 février : Au sein d’une communauté, qui prend en charge les agressions et avec quels outils ? (volet politique) * Atelier 3 - 21 mars : Réagir après coup: responsabilité et réparation (volet interpersonnel)
Comentários